Sport

20 km de Tours : le sport en fête

Les « 20 km de Tours » (désormais « 10 km, 20 km et marathon ») ont célébré leur 41e anniversaire l’an dernier. Au fil du temps, l’épreuve animée à l’origine par des militaires est devenue le grand rendez-vous de la Touraine qui court. Une fête du sport qui, après les grimaces de douleurs – car courir une longue distance n’est pas une mince affaire –, dessine de larges sourires sur les visages des participants.

Environ 12 000 sportifs amateurs, pour la plupart originaires d’Indre-et-Loire, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, personnes en situation de handicap, ont coché dans leur agenda la date du 24 septembre, celle de l’édition 2023 du plus grand rendez-vous sportif de la région. Huit fois plus qu’en 1982 ; l’épreuve, qui se disputait en mars, était alors unique – un 20 km –, essentiellement masculine, et elle rassemblait une grande majorité de militaires.
En quarante ans, la course, déplacée en septembre, est devenu plurielle ; s’y sont ajoutés les 10 km (à partir de 16 ans), le marathon (avec de nombreux inscrits venus d’autres départements), la marche nordique (chronométrée), la virée nordique (non-chronométrée), le marathon-duo, le challenge entreprises, sans oublier la course des jeunes (6-15 ans), gratuite, qui se dispute la veille à la Gloriette.
Décidément, la compétition tourangelle, éco-responsable qui plus est (moins de plastique, t-shirts utilisables d’année en année), a bien changé depuis 1982...

Jazy à la manœuvre

Les deux premières éditions furent organisées et animées par les militaires. Les participants partaient du Parc Expo, remontaient le Cher par les chemins de traverse. Puis le champion Michel Jazy, directeur du marketing d’Adidas, est arrivé un beau jour avec un concept de course sur route (il a créé un 20 km dans une dizaine de grandes villes de France, il n’en reste aujourd’hui que deux, Paris et Tours). Une aventure qui a perduré après son départ, Michel Jazy ayant passé le relais à la Nouvelle République du Centre-Ouest.
Le succès ne coulait pas de source, il y eut quelques sceptiques sur l’intérêt que porteraient les gens à courir dans les rues. Scepticisme rapidement démenti ! Non seulement les gens ont couru et continuent de courir, mais ils y prennent plaisir, ils s’amusent. La folie s’est même invitée certaines années. On se souvient de ces invités d’un mariage venus courir après la nuit de noces, ou de cet éléphant présent sur la ligne de départ...

Le « courir ensemble »

Au-delà d’une série d’épreuves, c’est une fête du sport, aujourd’hui comme hier. Peut-être plus aujourd’hui qu’hier, d’ailleurs – à une époque, des sportifs se déplaçaient avec leurs coachs et explosaient les chronos. La mode d’inviter des athlètes très performants est révolue ! Reste ce moment festif passé ensemble, ce qui n’exclut pas que chacun ait son objectif, celui qui s’entraîne et qui veut faire un temps, celui qui a connu une épreuve difficile et qui veut se surpasser, celui qui vient pour rigoler avec un groupe d’amis ou des collègues. Il s’agit d’un événement fédérateur, où chacun est acteur, les bénévoles – 900 le jour J ! –, les prestataires, les coureurs, un événement dont le sel tient aussi au parcours à travers la ville, y compris pour le marathon qui, c’est une nouveauté, sera 100 % urbain – mais pas dénué de paysages naturels – pour sa 9e édition et rejoindra dans les huit derniers kilomètres le parcours des 10 et 20 km.

Le patrimoine invité à la fête

Chaque course, qui partira et arrivera place Anatole-France, traversera les quartiers emblématiques de la ville, longera ses plus célèbres monuments : le couvent de la Grande Bretèche, le quai Paul-Bert, Marmoutier, le château de Tours, l’hôtel Goüin, la basilique Saint-Martin, la place Châteauneuf, le Monstre de la place du Grand Marché, avec en plus les quais de la Loire et la Guinguette de Tours-sur-Loire pour les 20 km. Les participants du marathon, quant à eux, trouveront quelques suppléments sur leur menu : le parc de Sainte-Radegonde, les Prébendes, la Gloriette, le parc de la Bergeonnerie, l’île Balzac, Febvotte, le palais des Sports, l’avenue de Grammont, la place Jean-Jaurès – qui n’a plus vu les coureurs depuis les travaux du tramway – le Grand Théâtre... Et tout le long des parcours, d’innombrables spectateurs venus encourager les sportifs !

 

À noter

22 et 23 septembre : salon du running au Palais des Congrès de Tours. Pour tous les coureurs du Marathon, des 10 et des 20 km de Tours qui viennent retirer leur dossard, mais également pour tous les passionnés de la course à pied et du sport santé.

 

Marathon et marathon duo : départ le 24 septembre à 7h30 (7h25 handisport)

20 km : départ le 24 septembre à 9h15 (9h10 handisport)

10 km : départ le 24 septembre à 11h30 (11h25 handisport)

10 km marche nordique : départ le 24 septembre à 10h45 (10h50 pour la virée nordique). Arrivée : île Aucard

Course des jeunes : départ le 23 septembre à partir de 10h, à la Gloriette

 

Toutes les infos sur : www.runningloirevalley.com

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