Culture

La galette bourgueilloise : attention, recette top secrète !

Il y a six ans, en même temps qu’il reprenait la pâtisserie du 3, place des Halles, à Bourgueil, Jean-François Brémaud devenait le nouveau « gardien » des secrets de la galette bourgueilloise, exclusivité de l’enseigne.

C’est à M. Ancelin que nous devons l’invention de la galette bourgueilloise, officiellement déclarée en 1976. C’est lui qui à l’époque ravissait les gourmands de sa bonne ville en les ravitaillant en douceurs sucrées, avant de transmettre son commerce en 1994 à Fabrice Métry. Son commerce, mais aussi la recette de sa galette, dont il n’était pas question de priver les nombreux amateurs ! Le gâteau poursuivit donc sa progression. On peut même dire que son succès alla croissant...

Le 1er août 2016, Jean-François Brémaud, en provenance du Maine-et-Loire voisin, de la région choletaise pour être précis, prenait à son tour les rênes de l’emblématique maison du centre-ville de Bourgueil... et, du même coup, se voyait confier la recette et les secrets de fabrication de la galette par Fabrice Métry. « J’en suis le gardien », indique sur sa page Facebook M. Brémaud. Depuis six ans, c’est lui qui conduit les destinées de ce petit trésor gastronomique bourgueillois.

Proche de la Tropézienne, mais pas trop

À quoi ressemble-t-il, ce fameux gâteau, pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas encore ? « C’est une brioche ronde, en forme de galette, garnie en son milieu d’une crème légère à la vanille », indique Sylvie Brémaud. Si notre galette se rapproche de la célèbre Tropézienne, son goût diffère, et sa crème est plus aérée que celle de l’Azuréenne. En tout cas, les clients, d’ici ou d’ailleurs, continuent d’affluer. « Certains touristes se ruent à Bourgueil, rien que pour elle, n’hésitant pas à la ramener dans les bagages et à braver les kilomètres », indique M. Brémaud sur son site web. Un succès quel que soit le moment de l’année : « Nous en vendons tous les jours, même à Noël, même au premier de l’an, assure Sylvie. Ce n’est pas lié à une saison en particulier, ni précisément à une fête du calendrier. » Le gâteau dominical et familial par excellence, donc, que l’on peut faire couler avec le nectar de son choix.

Fort en chocolats

Existant en différents modèles – 4, 6, 8 ou 10 parts –, la Bourgueilloise, qui se déguste à température ambiante, n’est pas la seule spécialité du pâtissier, par ailleurs chocolatier, glacier et confiseur. Citons-en une, au hasard : le pavé des Halles, un petit praliné croustillant.
Chez Jean-François Brémaud, le choix en matière de gâteaux, glaces et chocolats varie souvent. À chaque saison ses gourmandises ! Sauf une, que vous êtes sûr de toujours retrouver bien en place derrière la vitrine...

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