Slow tourisme

On pourra ainsi choisir les déplacements doux pour explorer la Touraine, grâce aux chemins de randonnées pédestres, aux sentiers tracés pour la visite de certains monuments et sites, ou encore aux randonnées à cheval proposées par les centres équestres. Sans compter le cyclotourisme, avec les tracés de la Loire à Vélo, de L’Indre à vélo, ou de Cœur de France à vélo, qui suit le cour du Cher, et plusieurs petites boucles locales organisées ici et là. Entre deux explorations, ou pour des séjours plus longs, on pourra être accueilli dans l’un des 40 hébergements bénéficiant du label Clef verte, tel que le gîte Pic Epeiche à Lerné, la maison d’hôte DorDinAire à Nouans-Les-Fontaines, ou encore le Village Vacances la Saulaie, à Chédigny. Le label Clef verte atteste d’une maîtrise de la consommation d’eau et d’énergie, de loisirs respectueux de l’environnement, et d’un cadre de vie sain, dans une fourchette de tarifs habituels.

Circuits courts

Des hébergements qui, réputation culinaire tourangelle oblige, font la part belle aux produits locaux et aux circuits courts, comme de nombreux professionnels des métiers de bouche et de la gastronomie en Touraine. Nombre de restaurateurs proposent ces produits locaux, fournis par des maraîchers bio ou éleveurs locaux et la Touraine compte sur son territoire Vincent Simon, Cuisinier de campagne, un des premiers bénéficiaires de l’étoile verte décernée par le guide Michelin. Jusqu’aux pêcheurs de Loire, qui proposent le fruit de leur pêche aux restaurateurs. L’un d’entre eux, Romain Gadais, a même ouvert sa propre table à Bréhémont et passé le relais à Ambroise Voreux, remarqué par l’émission Top chef. De bonnes choses que l’on accompagnera de vins bio, qui représentent plus d'un tiers du vignoble tourangeau, nombreux en Touraine, avec une centaine de producteurs labellisés Cave touristique.

Monuments responsables

Les sites historiques ne sont pas en reste et valorisent également l’environnement et la biodiversité. Certains s’en sont fait une spécialité, tels que le château de la Bourdaisière et son conservatoire de la tomate aux multiples variétés. Le prieuré Saint-Cosme développe, comme le domaine de Candé, la permaculture dans ses jardins, le musée Rabelais entretient sa truffière et ses ruches, les châteaux d’Amboise et de Villandry, sont labellisés refuge Lpo (Ligue de protection des oiseaux). Mais on peut également profiter des richesses de 59 sites classés Espaces Naturels Sensibles, forêts, cours d’eau ou prairies et découvrir une diversité précieuse de plantes, d’oiseaux et d’insectes dans le Val de Choisille, à l’étang du Louroux ou aux tourbières de Montifray...

Photo : V.Liorit