Quel est votre lien à la Touraine ?

C'est une relation forte ! Mon père est arrivé de Roumanie en France dans les années 1930. Il a dû repasser ses diplômes de médecine ici, et il a aussi retrouvé Tours beaucoup plus tard : c'est ici qu'il a été opéré. Les hasards de la vie ont amené mon frère Jacques à faire son internat de médecine à l'hôpital Clocheville. Il a fait partie de l'équipe du professeur Maupas qui a découvert le vaccin contre l'hépatite B. Mon frère était donc installé à Tours, et il a continué d'y vivre même lorsqu'il travaillait à Paris, avant d'y revenir pour sa retraite. Vous voyez, la Touraine fait partie de notre vie familiale !

On vous reverra ici à Saint-Avertin en 2022 avec votre spectacle « De vous à moi ». L'affiche vous présente en duo avec vous-même, jeune ...

C'est le jeune Michel Drucker qui demande au second ce qui va lui arriver ... Et j'ai modifié le texte pour Y intégrer ce que j'ai vécu ces derniers mois. J'ai failli laisser ma peau à l'hôpital, et dans cette nouvelle version c'est donc en salle de réveil entre morphine et anti-douleurs, que Je vois ce jeune qui m'interroge. Cette traversée, ce retour à la vie va faire défiler une partie de ma carrière.

Une carrière très longue : comment durer aussi longtemps ?

Dès mes débuts auprès de Léon Zitrone, je m'inquiétais de savoir comment durer. Le secret c'est qu'il faut travailler plus que les autres, et s'inquiéter quand ça ne marche pas, mais aussi et surtout quand ça marche. Mais c'est ce stress constant qui m'a amené à l'hôpital. Moi qui ne fume pas et qui roule 4000 km par an à vélo, j'ai subi un triple-pontage, et c'est le sport et ma bonne condition physique qui m'ont sauvé.